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Nicolas-Joseph Henry

Parents

Mariages et enfants

Relations

Notes

Notaire à Florennes, de 1817 à 1863. Il aurais repris l'étude de Jamar.

Selon Philippe Farcy, il aurait construit le Chateau des Récollet à Florenne : En retournant à l'origine du site, on apprend par Jean Evariste que le couvent des Récollets fut fondé en 1605 sur une requête du baron Jacques de Glymes, sire de Florennes, auprès d'Ernest de Bavière, prince-évêque de Liège. L'église du couvent fut consacrée le 26 octobre 1606 par Jacques de Saymon, premier abbé. Le couvent perdura jusqu'en 1797, sans heurts. L'église avait été consacrée, mais quand l'Ancien Régime tomba, le domaine fut saisi comme bien national et vendu aux enchères. Marc Bellevaux a récemment publié dans la revue «Florinas» (n°1, 2006), un article sur le passé du couvent. On y lit que le domaine fut vendu le 19 Messidor An VIII à Joseph Denis, ancien religieux de Géronsart (Jambes). Le bien était évalué à 60 000 livres. Il fut acheté à 100 000 livres. Le sieur Denis ne garda pas le château longtemps. Il le revendit le 29 Thermidor An VIII aux consorts Pierre-François Dejardin, inspecteur des Domaines nationaux demeurant à Liège, et François-Joseph Farcy, propriétaire, demeurant à Namur. Le seul Farcy semble vendre sa part au sieur Louis Leblanc, en l'étude de maître Langlacé à Paris. Dès le 18 Pluviôse de l'An IX, à Paris toujours, Louis Leblanc vend Florennes à Gabriel Ouvrard, de Paris. Ouvrard gardera le domaine avec ses ruines jusqu'au premier jour d'août 1817. A ce moment arrive le banquier Louis Tourton, lui aussi de Paris, dont on sait avec certitude qu'il avait aussi acquis la ferme de l'abbaye. Ferme que les Dejardin et Farcy avaient eue précédemment. Après Tourton, le notaire Nicolas-Joseph Henry dépose ses valises sur le site, vers 1845. Après 1866, il fit édifier le château actuel qui est cependant une copie du précédent car il fut brûlé en 1944.

Le fils de maître Henry avait hérité du château et le transmit aux notaires Lambin qui en firent de même en 1924 avec le notaire René Duchâteau (1884-1963), fils d'Ernest (1858-1934) grand-maître de la Loge maçonnique de Namur, comme nous le signale Marc Bellevaux, historien de la région. Le château de plan massé est long de cinq travées. Posé sur un soubassement de jours rectangulaires, il regarde au sud vers un petit étang. Il monte sur deux niveaux séparés par un bandeau larmier. Les baies rectangulaires et dégressives sont ornées de chaînages. On en trouve aussi aux arêtes des façades. Sur les petits côtés, on ne compte que quatre travées serrées. Sur le parc les deux travées extrêmes sont placées en léger ressaut. La porte centrale est en plein cintre. Vers le nord, un perron de pierre bleue donne accès à une travée en avancée. Les travées extérieures sont elles aussi en excroissance. Seule celle de l'ouest est ouverte. La toiture est en bâtière, couverte d'ardoises.

Sources:
- personne: La Famille Henry, Emmanuel de Bien, 1972

Calcul de parenté (R)
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